Popayan

Finalement le trajet en bus s'est bien passé puisqu'on à fait 3 arrêts et le bus était confortable. 

Nous prenonons possession de notre chambre et partons découvrir la ville.  Sauf que nous sommes dimanche et qu'ici c'est une journée sacrée ; du coup, tout est fermé et l'on désespère de trouver un endroit pour manger. 

 Ville des intellectuels et hommes politiques du pays et située à 1760 mètres d'altitude, elle est surnommée "la ville blanche". Autrefois envahie par un insecte parasite la seule solution à été de recouvrir les murs de chaux. 

Réputée pour sa gastronomie et faisant de Pâques l'une des célébrations les plus fastueuses d'Amérique latine, elle détonne par rapport à ses voisines.

Cependant, nous nous demandons comment elle a pu gagner le titre de capitale gastronomique alors que nous avons toutes les peines du monde à trouver un restaurant. Nous nous rabattons sur la spécialité qui est le tamale de pipian à base de viande et de pomme de terre que l'on arrose de sauce aux cacahuètes.  Sur le papier cela ne donne pas envie mais au final c'est très bon et pas trop lourd. On l'accompagne d'un granité de mûres et de naranguille, un fruit acidulé.

Le soir on trouve une gargotte qui propose du cochon grillé et ce n'est pas pour nous déplaire !