mercredi 18 mars 2020

Fini!

C'est bientôt fini, enfin, on espère. On prolonge d'une nuit supplémentaire , car on part demain. En principe. Tout peut arriver et l'avion ne pas décoller. On verra bien.
On profite donc un peu du quartier qui ne ressemble en rien à celui qu'on a connu la semaine dernière. Plus personne dans les rues, les bars et commerces fermés, les gens qui font la file devant les supermarchés. C'est l'apocalypse. Il y a même une grande banderole avec les consignes de sécurité sur une des façades de la place principale.
Les musées sont eux aussi fermés.

On rentre et on fait les sacs. Si jamais il y a un risque d'être mis en quarantaine à Madrid, on abandonne les gros sacs et on ne sort pas de la zone de transit. On prend donc tout ce qu'il faut dans les petits sacs à dos. Tout rentre à part les bâtons de marche. Tant pis!

Ce soir, on se gâte avec une bonne bière, après tout, c'est bientôt la fin du monde.



Salade à la truite et
Sandwich à la saucisse piquante

Ah! Un gâteau!!













De vrais parias

Ce matin, direction Barrichara un petit village plus au nord à 45 minutes. On peut faire une jolie balade de deux heures et selon le guide du Routard, la visite vaut vraiment le coup.

C'était sans compter Coronavirus qui va nous sapper la journée. En effet à peine arrivés à l'entrée du village, nous sommes arrêtés par le service de santé qui fait descendre les étrangers, nous et un jeune couple de Belge.
Pas de prise de température, mais un questionnaire et la présentation des passeports. On nous annonce que le village ne nous laissera pas entrer, car il y a un cas déclaré un peu plus loin dans le Nord.
Il faut rebrousser chemin; les passagers  du bus qui arrive refusent tout bonnement de nous laisser monter! On repart en taxi, dépités. Les Belges sont sur un voyage de 8 mois, on est tristes pour eux. Difficile de retrouver une opportunité comme celle-ci.
On va boire un café et on parle stratégie. Au bout d'un moment, il faut se rendre à l'évidence, on va devoir repartir et quitter le pays définitivement. Le Président Duque prend des mesures au jour le jour.
On part trois heures plus tard pour 6 heures de trajet jusqu'à Bogota dans un mini bus pas très confortable. Un peu de précipitation dans l'achat des billets nous a fait faire le mauvais choix!

Retour à l'hostel Candelaria et achat de billets d'avion en catastrophe. Les prix ont flambé, évidemment. Jusqu'à 4000 euros le billet! On ne sait même pas si on décollera, le départ pour la France est prévu jeudi midi via Madrid. Le doute sur la manière dont se passera le transit s'installe. On envisage d'abandonner nos sacs et rester en zone de transit sans ressortir pour réenregistrer nos bagages.
Demain, c'est la grande aventure...

Dégoûté !

Aïe aïe aïe !

Nous voilà arrivés  dans le magnifique village de San Gil. 5h de trajet pour environ 120 kms!  Non, c'est une blague! La ville est moche et polluée par les motos. Aucun charme. On est pas venus non plus pour elle, mais plutôt pour tout ce qu'elle offre comme possibilités de sports extrêmes dans les environs; canyoning, parapente, saut à  l'élastique.... on va s'éclater (dans tous les sens du terme!)
On prend nos marques à l'hôtel Gren door boutique bien sympa avec sa déco en palette pour 15 € la nuit. On cherche une agence pour booker nos deux prochaines journées et là, on tombe sur de jeunes Français qui nous apprennent que les auberges ferment les unes après les autres et qu'il va être difficile de repartir. L'avenir est plutôt incertain...


Impossible cependant de trouver le moindre restaurant! On finit par dévorer un poulet asado dans une boulangerie (oui, à San Gil, c'est possible).

On avisera demain au sujet de notre programme.






dimanche 15 mars 2020

Dia de compleano

Nous abandonnons l'idée de partir visiter la lagune Iguaque (droit d'entrée un peu élevé, assez loin et balade difficile pour un point de vue pas terrible). À la place, on visite la casa terracotta, un projet un peu fou d'une maison en terre cuite style Gaudi à l'intérieur puis nous allons voir sept lagunes, les pozos azules, d'un joli vert émeraude.
En milieu d'après midi, nous montons au mirador Dos Santos. Une jolie grimpette d'une heure et demie aller-retour qui nous amène au sommet d'une colline où siège la statue du Christ. L'orage n'est pas loin, mais il décide de nous laisser tranquilles. Au bout de cinq semaines en altitude, on peut dire qu'on va beaucoup mieux et que les effets secondaires sont dissipés.

À notre retour à l'hôtel, une surprise du musée du chocolat attend Évelyne, une gracieuseté de la gérante de l'hôtel! Ça remplacera le gâteau d'anniversaire qu'on ne pourra manger ce soir, car en ce dimanche soir, tout est fermé ! 




















samedi 14 mars 2020

Villa de Leyva

L'orage d'hier soir nous a obligé à rester à l'abri dans la chambre. Thomas a tout de même fait une sortie pour aller chercher des bières!

Le lendemain matin nous quittons Bogota en direction du nord pour un des deux plus beaux villages de Colombie, Villa de Leyva. Un voyage  qui nous oblige à prendre deux bus. On met 4,5 h pour arriver.
À peine posé les sacs, on file au marché du samedi.
C'est une débauche de fruits et légumes et de saucisses, boudins, accompagnés de pommes de terre. On teste! C'est roboratif, ce sera notre repas pour la journée. On achète des fruits, on en a pas mangé depuis des jours!

Le village est magnifique, il a conservé ses rues pavées, pas pratique du tout pour marcher, mais cela lui donne un cachet authentique.
Avec ses 14000m2, la place centrale est impressionnante.
Ses murs blanchis à la chaux et son style colonial donne envie de flâner, surtout qu'il n'y a pas autant de monde que prévu. Nous sommes dimanche et les touristes Colombiens affluent d'habitude ici en grand nombre.
De nombreuses boutiques d'artisanat, des glaciers et des restaurants attendent le client.














Place Mayor

Notre hôtel Villa d'El Angel

vendredi 13 mars 2020

El Dorado

Au programme, deux musées : celui de l'or et celui de Fernando Botero, un artiste Colombien prolifique au style bien particulier...
Ce musée est gratuit, une aubaine vu la qualité des œuvres proposées.
Le musée de l'or offre aux visiteurs une collection d'environ 3400 œuvres pré-hispaniques en or et tumbaga (alliage d'or et de cuivre) et presqu'autant en céramique, pierres précieuses... correspondant aux différentes cultures indigènes de Colombie.

1500 ans avant l'arrivée des conquistadors, ces peuples avaient une maîtrise parfaite de la métallurgie.


Le musée Botero est aussi exceptionnel. L'artiste a offert en donation plus de 85 oeuvres de sa collection personnelle et l'on découvre 123 de ses créations pour plus de 200 millions de dollars.
Un cadeau inestimable pour la ville.
La seule obligation du musée étant de ne prêter ni changer aucune des œuvres offertes.
Son oeuvre est reconnaissable entre toutes : Botero sculpte et peint des personnages aux formes décuplées dans des couleurs vives.

Nous mangeons dans l'un des plus vieux restaurants de Bogota et choisissons encore un Tamal! On ne s'en lasse pas.






















La casa falsa






Réparateur de vélos