mercredi 26 février 2020

Centre Darwin

Après une bonne nuit et un petit déjeuner maison (nous pouvons faire notre popotte dans la cuisine de la guesthouse), nous partons pour le centre Darwin dans lequel sont élevées des tortues qui ont bien failli ne plus faire prospérer l'espèce en raison des pirates qui dans les années 1860 les ont décimées, soit pour se nourrir, soit pour les utiliser comme matériau divers.
Aujourd'hui, elles représentent 10% du nombre total qu'elles étaient à cette époque-là.
Le centre a accueilli le dénommé Georges pendant une trentaine d'années, connu comme l'une des dix dernières espèces de tortues géantes des Galapagos. Il n'a jamais  eu de descendance et il est mort le 24 juin 2012.




Trop chou!





En bonne compagnie






Notre repas du soir !

Les Galapagos

Les Galapagos ! Une destination évocatrice de lieux hors du commun, d'une faune et d'une flore endémiques, bref un petit paradis à 1000 kms de l'Equateur loin de l'agitation de certains pays touchés par le tourisme de masse. Que nenni!
L'archipel est constitué d'une quarantaine d'îles ; nous avons décidé d'en visiter trois : Santa Cruz, Isabella et Sans Cristobal.
Après avoir atterri sur l'île de Baltra et payer notre cotisation de 100$ pour la préservation du parc, nous sautons dans un bus qui nous dépose au pied d'un ferry qui fait la traversée jusqu'à l'autre berge, l'île de Santa Cruz. De là, un autre bus pour aller jusqu'à la ville de Puerto Aroya. Bien évidemment, tout cela se paie. Bref, au lieu d'arriver en 1h, on finit à la guesthouse la Mirada del solitario George 2 h 30 plus tard.

On fait un petit tour en soirée vers l'endroit où se trouve le plus de restaurants, une petite rue où s'entassent des Américains et des Allemands qui ne regardent pas à la dépense. Heureusement pour eux, les prix frisent l'indécence.
On trouve tant bien que mal un ceviche et une bière à partager.
L'altitude des derniers jours nous a coupé l'appétit et l'on fait en gros un repas par jour.
Cette première approche nous laisse septique et l'on se dit qu'il va falloir s'excentrer pour éviter cette horde de sauvages.











lundi 24 février 2020

C'est carnaval !

Nous quittons Otavalo et notre mascotte que l'on aurait bien mise dans nos sacs, pour revenir sur Quito pour une nuit et repartir en direction des Galapagos. Nous recherchons du soleil ou du moins, un temps clément.
Nous partageons un taxi pour changer de gare avec un Allemand qui parle très bien français puisqu'il vit à Pamiers, en France. Il a aussi vécu à Montréal. On sympathise et il nous offre généreusement le guide du routard de Colombie qu'il avait lui-même reçu d'un couple de Français. Moins de poids dans son sac et une aubaine pour nous!

Nous arrivons dans une ville endormie avec la plupart de ses boutiques fermées en raison du Carnaval. Le temps de poser les sacs à l'hôtel Rincon dans le quartier historique et nous assistons au défilé avec son lit de batailles de mousse à tous les coins de rue. Thomas en est pour ses frais ! Évelyne aussi à eu droit à son attaque en règle à la gare de Quito.

Pas de pluie aujourd'hui, on traîne en ville et on rit de voir les gens s'amuser.



Notre mascotte, Pippa














Lomo et poulet

Fromage et figues




Place San Marcos






dimanche 23 février 2020

Fuya or not Fuya?

Hier soir, après la séance de séchage, on se motive pour partir le lendemain gravir le mont Fuya-Fuya (4260 mètres).
Bon, c'est vrai, on n'est pas sûr d'arriver au sommet, mais qui ne tente rien n'a rien.
La vue sur la lagune et le paysage sont paraît-il une expérience mémorable. Et pour ce qui est du défi, on ne vous en parle même pas !

Lorsque le réveil sonne...patatra! Thomas, qui est un peu malade depuis la fameuse rando de vendredi, est obligé d'abandonner l'épreuve ultime. Le nez bouché, ça risque d'être compromettant pour l'ascension.
Du coup, Barnabé et Évelyne soupire de soulagement...
Nous partons tout de même pour nous rendre au pied de la cascade Peguche, lieu sacré dans la culture indigène, et de là, on part vers le lac San Pablo. Ça fera quand même 3 heures de marche ... sous un beau soleil ! De quoi admirer le mont Imbabura, patriarche de tout le peuple indigène selon la tradition.
On finit l'après midi en allant jusqu'au mirador qui surplombe la ville et l'on découvre que la journée a été consacrée au carnaval. On essaie d'éviter les dommages collatéraux.



Méthode de séchage
traditionnelle


Cascade Peguche



Mont Imbabura



Lac San Pablo


Vue sur Otavalo


Église El Jordan



samedi 22 février 2020

Jour de marché

Samedi matin, c'est le grand marché. Grand, très grand, a tel point que c'est le plus important d'Amérique du Sud ! Les rues sont prises d'assaut par les commerçants. Heureusement, il fait beau, car pour tout déballer, faut du courage. Y'a du stock !
Nous traversons le centre ville pour aller chercher un bus qui va nous emmener au marché aux animaux. On tourne un peu, mais on finit par trouver celui qu'il nous faut. On est quand même un peu septique sur le trajet et on demande plusieurs fois si c'est la bonne route. Lorsqu'on voit des gens marcher avec une vache ou un cochon, on se dit qu'on est arrivé à bon port ( sans jeu de mot !)

Le spectacle vaut la peine et chaque situation fait l'objet d'une photo.
On aurait bien sauvé quelques bestioles en passant...
On revient en ville, mangeons un "plato tipico"(viande, gratin de pommes de terre, empanadas a  l'ananas et maïs) puis allons à Cotacachi, un bled selon Thomas connu pour sa fabrication artisanale d'articles en cuir.
Malheureusement, nous arrivons sous l'orage et sommes obligés de nous réfugier dans un café.
On s'équipe façon commando et on affronte les éléments !























Des petits vers grillés 



ils sont très petits, ici.




Rue principale