dimanche 5 janvier 2014

Fin du voyage

La République dominicaine a été une destination magnifique qui nous a énormément plu. On a adoré les plages semblables à celles des cartes postales, le peu de touristes, la bouffe, la pina colada , le mojito, le sourire des dominicains, leur gentillesse et l'aide qu ils nous ont apportée pendant nos déboires.
À l'année prochaine!









Avant-dernier jour

Vendredi, le temps est de notre côté. 38 degrés, pas un nuage. On finit en beauté!











Cabarete on t'aime!

En fin de compte, on est content de revenir dans ce petit village qui au départ ne nous a pas laissé une image ultra positive. On se disait que 2 jours seraient suffisant. En fin de semaine, on a nos habitudes, on connait les vendeurs sur la plage même si l'on ne leur achète rien, les musiciens, les serveuses du Kaouna, la boulangerie française tenue par une girondine. Bref, on est comme à la maison. Le midi on achète notre portion de cochon grillé pour quelques pesos, un jus de fruit frais et on retourne à nos transats ou bien on se balade sur la plage pour regarder les kite-surfeurs. Quel beau spectacle!
Mercredi, la journée est entrecoupée d'averses violentes, nos amis nous rejoignent sur la plage , mais obligés de se réfugier au bar. La fin d'après-midi sera plus clémente et le soir on peut retourner dîner sur la plage à la Casita de papi. Le proprio nous confie qu'il faut se rendre à Punta Rucia à l'ouest de l’île, un petit village de pêcheurs sans touristes. Le rendez-vous est pris, ce sera pour l'année prochaine.




vendredi 3 janvier 2014

Retour à la vie civilisée

Jeudi matin, on quitte après un petit déjeuner pas piqué des vers!
A priori, on ne peut pas se tromper sur du pain et de la confiture? Si?
Le buffet propose toute sorte de pain, jusque là tout va bien, mais le beurre est posé dans un contenant qu'il ressemble a un seau au milieu de la table. Les confitures d'une couleur artificielle et sans saveur font peur. Oh! Des jus de fruits frais, on n'y croit pas! Allez on en prend un chacun. Eau ou lait pour mélanger ? Là on aurait dû se douter qu'il y avait anguille sous roche. Pour rester sur une même base, impossible à avaler et Tom a même eu des maux de ventre. La café, un vrai jus de chaussette, c'était trop, il était temps de partir. On laisse nos vacanciers à leur désespoir. Bonne chance!

L'enfer sur terre

Vous savez tous que le tout inclus n'est pas notre tasse de thé, mais on est capable de faire un effort pour 3 jours. Dorénavant, on est vacciné a vie de cette façon qu'on certain d'appeler ça faire du tourisme, mille excuses à nos amis qui ne partent que de cette manière, mais là la coupe est pleine! On n'aurait jamais cru cela possible , mais ça se passe à la Playa Dorada! Et il y a des gens qui paient cher pour vivre cet enfer.
L'hôtel bien nommé Celuisma est l'équivalent d'un hôtel appartenant à un pays de l'est, alors qu'il est quand même classé 4,5 étoiles! La chambre, spartiate, aux couleurs jaune pisseux est dépourvue de décoration et bien sûr de charme. Les prises ne sont même pas fixées au mur, le plafond de la salle de bain est sur le point de s'effondrer, les gonds des portes sont rouillés, il n'y a pas de télécommande pour la tv et la liste est longue.. Bref, on décide d'aller se promener sur la plage playa Dorada qui n'est ni belle ni moche, sans intérêt, bordée de complexes hôteliers sur plusieurs kilomètres. Un gardien nous avertit au moment où nous sortons de la zone sécurisée que c'est à nos risques et périls, la blague!
Au retour, on prend un verre histoire de se noyer dans l'alcool pour oublier tout ça. Une sorte de buffet est proposé  avec la mer pour horizon. Un buffet? Non, des saucisse knacki seraient meilleures. Ici les aliments n'ont aucun goût, tout est du plâtre. Même le mojito est infecte! C'est pas possible!!
Ça en devient presque drôle. Les pauvres gens qui restent une semaine! Notre choix est d'ores et déjà fixé, demain on se barre!!
On tente 2 ou 3 cocktails de plus, histoire de donner une chance au barman, rien à faire! Petit apéro au bord de la piscine on est seuls au monde, le complexe est immense mais il n'y a personne, ce qui donne une dimension encore plus pathétique à notre situation. Que dire du repas? Dégeu! Nous qui mangeons le plus souvent dans des petits restau au bout du monde qui font peur de l'extérieur côté hygiène, on n'arrive pas à trouver un aliment qui a du goût. La charcuterie est 100 % industrielle, le vin (on tente le tout pour le tout) nous brûle l'œsophage et les desserts sont de couleur bizarre. Est-ce pour cela que les gens ont l'air triste? Nous,  on ne restera pas longtemps à table! Je pourrai rajouter qu'il faut payer pour Internet, pour jouer au baby foot etc... Bref, je pense peaufiner mon commentaire sur tripadvisor.
Vivement demain matin, on s'arrache à la 1ere heure!


journée survivor

Après 2 jours, on est pas mécontent de quitter Cabarete, on a le sentiment d'en avoir fait le tour.
J'avais prévu pour la fin du séjour 4 nuits dans un ressort tout inclus sur playa dorada, histoire de relaxer en sirotant des Pina colada.une bonne promo, en plus. Erreur!!!
Alors voilà l'anecdote qui maintenant nous fait rire mais qui sur le coup nous a laissé un goût amer: on part de bonne heure, sans encombre on arrive à Puerto plata relativement tôt à la station de bus et de là on prend un taxi direction Costambar.on tourne un peu en rond, notre chauffeur ne sait pas où ça se trouve, lui non plus ne sait pas lire,ça aide pas. On s'arrête plusieurs fois pour demander notre route et on cherche finalement le document de la réservation que Tom a eu la bonne idée d'imprimer! Sinon, ont serait encore. En fin de compte, ce n'est pas Costambar mais Cofresi, il faudra rajouter quelques pesos , la cour se est plus longue.nous problema! On tourne, encore et encore, lorsqu'un gars du coin nous aide chaleureusement et décide d'appeler directement l'hôtel pour connaitre l'adresse exacte. On communique moitié en anglais, moitié en espagnol. Il me tend son cellulaire et à l'autre bout de la ligne on m'annoncethe hôtel is closed! Closed comme fermé ? ? C'est quoi l'embrouille? J'ai pu mercredi dernier, dieu soit loué, modifier ma date d'arrivée (on était sensés passer le 31 ici)sans que personne ne m'avise que c'était en vain?
On va quand même aller sur place et voir ce qu'on peut faire. Y'a pas à dire, les dominicains sont super sympathiques, non ils n'ont pas tous des machettes et ne cherchent pas à nous détrousser à tous les coins de rues. Le plus souvent ils sont prêts à nous venir en aide sans contrerepartie! À l'arrivée, c'est bien vrai, pas de gardien à l'entrée, tout est fermé. J'ai envie de pleurer! Il téléphone lui aussi pour avoir une explication, il a pitié de nous. Pendant ce temps notre chauffeur veut repartir sans nous!mouahh.....
Je parle encore à une femme qui me dit que tout va s'arranger et qu'on va pouvoir être transférés d'hôtel. Yes!
On se pointe en taxi,finalement l'attrait des dollars n'a pas fait fuir notre chauffeur et bien sûr la personne à l'accueil n'était au courant de rien. Obligés de payer la nuit, on n'en prend qu'une et on cherchera a tête reposée une solution pour les 3 derniers jours.




Cabarete

Mardi, dernier jour de l'année, on repart de bonne heure vers un autre hôtel du centre, le surfcamp. 15 bonnes minutes pour le trouver, personne ne connait la calle B, notre conducteur ne sait pas lire! C'est le cas de la majorité des chauffeurs..
Bon, on s'est un peu raté hier, ça arrive. Là, c'est mieux,on a une chambre toute simple aux couleurs du pays (jaune,bleu,rouge, vert) avec une fenêtre! Les sacs posés, on part déjeuner et direction la plage. Une journée dédiée au farniente, ce soir on a rendez-vous avec un couple d'amis qui nous rejoint pour passer la nouvelle année au soleil.
Beaucoup de monde, le mojito coule à flot et un delicieux repas à la Casita de papi où l'on déguste un plat de langoustines et de crevettes dans une sauce crémeuse au pastis! On s'en lèche les doigts...
Minuit est le prétexte à une fête sur la plage , avec feux d'artifice et musique à fond dans tous les bars.

Départ en guagua

Lundi matin départ pour Cabarete en guagua jusqu'à Sanchez pour rejoindre notre destination finale. Il faut attendre 2h30 pour prendre la seconde navette à côté d'une station service en compagnie d'un groupe de jeunes allemands venus ici faire de la coopération. Trajet de 3h et on arrive enfin. On trouve notre hôtel qui semble abandonné, pas bon.. Personne à l'horizon, fenêtres fermées, inquiets.
Finalement, on voit quelqu'un et comme les clés ne sont pas prêtes on décidé d'aller faire un tour sur la plage. Le décor féerique d'hier s'efface pour laisser  place à une plage interdite à la baignade et avec plus de monde. Première impression pas terrible. En fin d'après-midi je décide de chercher une autre chambre, au cas où.. Une offre sur booking.com nous propose une suite junior. Super! On rentre à notre hôtel pour annuler, tant pis pour les 40 dollars perdus.On nous apprend que l' hôtel est à 5km,trop loin si l'on veut revenir manger en ville. Vite, trouver un cybercafé la nuit commence à tomber. Finalement on atterrira chez Veronika,la sorcière comme la surnomme Tom. Obligés de prendre une motoconcho à 3 plus les bagages,de nuit pendant 4km, le folklore.
Au moins on a un lit.